L'enfant, une usine à hormones

Aujourd'hui, nous retrouvons l'enfant de 10 ans dans sa phase pré-adolescente, marquée par le réveil hormonal...

"On pourrait croire à nous voir que 10 ans, c'est l'âge où on s'éclate... alors oui c'est la grande rigolade, mais la dernière avant le grand changement !

J'aimerais ressembler à maman ; je voudrais la place de papa... mais toutes ces responsabilités d'adultes ça me fait un peu peur et j'aimerais aussi rester petit, pour qu'on s'occupe de moi toute la vie.

Et puis, je sens qu'on me cache des choses alors que je suis grand-e maintenant... j'ai 10 ans !

Qu'est-ce qu'on me cache ?... j'y pense tout le temps parce que... si c'est caché, c'est que c'est bien !

Du coup j'aiguise l'oeil de Moscou et de mes adultes, je n'en loupe pas une miette !

Des fois j'en ai marre qu'on me cache toutes ces choses alors je pars dans mes rêves. Maman me dit que j'ai l'air ailleurs mais c'est juste que c'est trop dur pour moi de pas savoir ce qu'on me cache !"

Nous avons vu que la notion de "limite" est essentielle à la construction psychique de l'enfant et rassurante pour son développement.

Elle devient aujourd'hui essentielle en réponse à son désir de pouvoir, lié à sa condition animale.

Ce désir est intact depuis sa naissance et il lui permet de développer ses qualités d'observateur, persévérant et intuitif.

"Avec mes copains-copines c'est plus pareil.

Je me sens moins proche de certains et je dois faire ma place à nouveau et là, si papa et maman ne m'ont pas appris ce que je peux faire ou pas, mes muscles m'aident à me faire entendre. Parce que j'ai plus 4 ans et je sais me battre."

A 10 ans, l'enfant oscille entre son besoin de grandir et son envie de rester petit. Il veut devenir adulte sans les responsabilités. Cette dualité fait de lui une machine à penser. Il pense à tout, à rien, en permanence !

Ses amitiés évoluent et cela lui demande un nouvel effort d'intégration.

"J'ai 11 ans aujourd'hui et depuis quelques temps, je sais pas pourquoi, mais je suis toujours fatigué.

Mon corps est lourd et je sens bien qu'il change, j'ai des poils qui poussent et ma voix... je la reconnais plus !

Des fois je me dis que c'était mieux avant, quand j'étais petit-e.

J'ai l'impression que mon cerveau il pense en permanence, et ça aussi ça me fatigue. Tous ces changements, je sais pas pourquoi ils arrivent et ça m'angoisse, ça m'angoisse !!!

Et puis encore un truc que j'avais pas prévu, j'ai mes règles.... comme maman. Du coup ça me rapproche d'elle même si des fois j'aimerais prendre sa place et devenir la femme de la maison."

Ces nombreux changements du pré-ado qui traîne les pieds, se lève fatigué et chez qui le mental s'emballe, l'épuisent. Elle-il ne comprend pas vraiment ce qui se passe et si les adultes lui disent "c'est normal, c'est l'adolescence", cela reste très abstrait.

Ses cellules fabriquent des hormones de croissance à-tout-va et cela crée chez lui un sentiment à la limite du burn-out.

Il peut alors vouloir revenir en arrière, redevenir comme avant, avant cet immense bouleversement.

Et il s'isole car il ne se reconnaît pas dans cette énergie adolescente...

On peut dire que chez les filles cela se fait plus doucement, plus progressivement.

Chez le garçon c'est le grand changement d'un coup. Son odeur devient forte, sa voix mue, ses poils poussent et il n'y peut rien !

"Aujourd'hui j'ai 13 ans, tout le monde me dit que je suis une ado.

Si ça veut dire que je dois avoir des boutons toute ma vie alors je préfère rester petite.

Ça me répugne tout ces changements dans mon corps. J'ai honte et je me dégoute."

Cette peur que ce processus hormonal ne s'arrête plus explique pourquoi certains adolescent-es arrêtent de grandir. Soulager cette peur peut permettre à l'enfant de reprendre une croissance "normale".

Ce passage où l'ado ressent de la répugnance pour lui-même l'invite à s'accepter tel qu'il-elle est, à se respecter et à s'apprécier.

Les fleurs de Bach peuvent réellement l'aider dans cette quête d'amour de soi.

"On me demande ce que je veux faire plus tard ?... je sais pas ; ce qui me ferait plaisir ?... je sais pas ; où je veux aller en vacances ?... je sais pas. En fait je sais rien !"

13 ans c'est l'âge où on lui demande de faire des choix parfois importants qu'il-elle est incapable de faire car les hormones sont trop présentes et toute son énergie part dans la transformation physique.

La révolution pubère est souvent comparée à la transformation de la grossesse, c'est dire l'intensité de ce que vivent les jeunes, avec l'expérience de vie en moins...

Il-elle peut avoir l'air abattu et devenir hypocondriaque s'il-elle se sent pollué.

"Je me sens triste, seul."

"Mes amis me manquent."

"Je m'ennuie."

"J'ai envie de rien."

"Qu'est-ce qu'on me cache ?"

Le discours intérieur tourne en boucle, le cerveau est hyper-actif.

L'adolescent-e a besoin, à cette période, d'avoir une activité qui lui permette de reprendre des forces, de se régénérer. Le sport, le groupe et l'amitié sont omniprésents car entre eux, les ados se comprennent.

13-14 ans c'est aussi l'âge où l'on aimerait ressembler à quelqu'un.

"J'aimerais être Zinedine Zidane... Madona... M.Pokora."

On a une idée de ce à quoi on veut ressembler mais toutes ces montées d'hormones et changements physiques peuvent entraîner le sentiment de perdre le contrôle et la peur de ne pas y arriver.

Et cette peur peut nous suivre ensuite toute notre vie...

C'est une période traumatisante avec de nombreuses prises de conscience et changements physiques qui peuvent provoquer des chocs moraux.

Les jeunes ado ont besoin de se retrouver entre eux, se frotter les uns aux autres comme des petits animaux sous l'oeil bienveillant de l'adulte dominant. Et ceci afin qu'ils puissent apprendre de leurs expériences dans un cadre aimant.

En tant qu'adultes accompagnants nous nous sentons souvent démunis et une chose importante est d'aider nos jeunes à accepter ces changements.

Une excellente nouvelle est que dans cette mission d'accompagnement de l'enfant et de l'ado, nous avons les fleurs de Bach.

Elles ont été mise en lumière par le Docteur Edward BACH, un scientifique mystique qui s'est toujours davantage intéressé à son patient qu'aux maladies. Sa sensibilité était tellement aiguisée qu'il ressentait les vibrations émises par les plantes.

Il a ainsi isolé 38 remèdes pour soigner nos états d'âme et harmoniser notre lien avec nous-même, notre environnement et l'univers.

On trouve ses fleurs très facilement, et également des cocktails de fleurs adaptés aux comportements de l'enfant. Pour une approche plus spécifique il est bon d'aller voir un praticien formé car le piège, avec l'enfant, c'est l'interprétation du parent...

Celui-ci connait bien son enfant certes, mais parfois il se fait une idée fausse de ce qu'il vit intérieurement.

Alors que le praticien va observer et écouter sans à priori.

J'utilise le fameux Rescue depuis toujours mais je n'avais pas une connaissance précise des fleurs.

En revanche j'avais pu constater l'incroyable puissance de leur action. Quelques gouttes sur la gencive de mon ami cheval et il baille en n'en plus finir, il s'étire, il somnole. Mon bel ami de 300 kilos apprivoisé par une petite fleur des champs !

Depuis lors je les ai découvertes de plus près et adoptées pour la vie.

L'application des fleurs de Bach me semble illimitée et je les intègre aussi dans mes massages.

"Les fleurs nous aident à vivre en harmonie et à devenir des adultes heureux."