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Comment parler de la mort à nos enfants

  • Photo du rédacteur: Emma
    Emma
  • 7 août
  • 4 min de lecture


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Nous savons tous, en tant qu'adultes, que la mort rôde en permanence et qu'elle ne frappe pas à la porte avant d'entrer dans nos vies.


Ce caractère inévitable et soudain de la mort devrait nous inciter à l'évoquer, à en discuter avec nos enfants. Or, la plupart du temps nous ne savons pas nous y prendre parce que d'une part, cela réveille en nous des angoisses et d'autre part, parler de la mort avec notre enfant c'est rompre le pacte solennel :

"Je serai toujours là pour toi mon chéri" ; "Ne t'inquiète pas ma chérie, il ne m'arrivera rien".


Mais quand un enfant vit un deuil, il réalise que de telles promesses sont fausses.



  • En parler est une nécessité :


*Parler de la mort avec nos enfants est donc une nécessité et quand on prend notre courage à 2 mains pour se lancer, on s'aperçoit que l'enfant peut entendre, qu'il écoute avec attention et que ces discussions sont souvent très riches.  


L'enfant peut y exprimer sa peur de la mort, la sienne et celle de ses proches, et on sait l'importance de la communication dans le vécu émotionnel : taire la peur ne la fait pas disparaître, bien au contraire.


*Parler est également libérateur car les enfants perçoivent l'éventuel embarras des adultes quand il s'agit de la mort et cela ne peut qu'attiser leur inquiétude.


*L'humain, pendant son adolescence, expérimente de nombreuses pathologies, le plus souvent en lien avec l'angoisse de la mort. Parler de la mort avec nos jeunes, c'est leur permettre de traverser la vie plus sereinement.



  • Comment aborder le sujet ?


*La mort est mise en scène dans de nombreux contes pour enfants et lire une histoire à son enfant dans laquelle la mort est évoquée est un bon tremplin pour aborder le sujet.

Et si nous sommes embarrassés, le mieux est de l'avouer à nos enfants, honnêtement, humblement car qu'on le veuille ou non, ils ressentent cet embarras.


*Pour en parler on peut se questionner ensemble avec l'enfant et lui faire confiance pour poser ses propres questions et trouver ses réponses.


En fait, dans cette discussion nous pouvons nous laisser guider par nos enfants car leur esprit est ouvert, sans idées préconçues et c'est précisément cette tournure d'esprit qu'il est important d'avoir pour aborder ce thème.


Nous lançons ensemble le sujet et son esprit vif fait le reste. Cela crée un moment privilégié avec des discussions magnifiques où nous nous sentons très proches.


Et si nous sommes émus, voir en pleurs, notre enfant se sentira d'autant plus rassuré et soulagé de voir que nous sommes juste comme lui, des êtres sensibles, et que pleurer fait du bien.



Qu'est-ce que c'est que mourir ?

Comment est-ce que l'on veut que les gens se rappellent de nous ?

Quelle trace on veut laisser après notre disparition ?

Qu'est-ce qu'il peut y avoir après la mort ?

Qu'est-ce qui est sacré pour nous ?...


... autant de questions sur la mort qui amènent des conversations fondamentales sur la vie.


Et rappelons-nous que nos enfants sont de grands philosophes que ces sujets passionnent.

Pour en être sûr il n'y a qu'à les écouter poser librement les questions qui les traversent...



  • Quand aborder le sujet ?


*On peut attendre d'être confronté à la mort pour en parler mais je pense qu'aborder le sujet quand tout va bien, que l'on est justement en bonne santé et que la mort n'est pas vraiment présente est essentiel.

Avoir conscience de la mort, c'est donner de la valeur à la vie.


Là encore, lire un conte peut créer l'occasion.



  • Comment accompagner mon enfant dans sa peur de la mort ?


Une discussion honnête et franche sur le thème pourra révéler une peur de l'enfant et cette peur sera un tremplin pour lui, pour se dépasser, pour réaliser quelque chose tant qu'il est vivant.


Si l'émotionnel est trop fort avec des cauchemars récurrents, des angoisses débordantes, un accompagnement thérapeutique peut être souhaitable.

Mais n'oublions pas qu'être angoissé à l'idée de mourir ou de perdre ceux qu'on aime n'est pas une maladie mais une preuve d'amour et que la meilleure thérapie de la peur de mourir reste l'acceptation.


Les outils thérapeutiques devront être doux et naturels, les fleurs de Bach sont ici précieuses et recommandées.



  • En conclusion, on pourrait dire que :


Parler de la mort à nos enfants est donc une nécessité.


Quand on aborde le sujet on réalise que l'enfant se pose déjà tout un tas de questions sur la vie et sa finitude

et qu'en parler lui permet de trouver des réponses.


Les contes sont là de tous temps pour nous aider à créer l'occasion de discussions

qui nourrissent l'esprit ouvert et philosophe de tout enfant et nous rapprochent de lui.


Dans le cheminement de l'enfant et du parent sur cette prise de conscience de la mort

nous avons les fleurs de Bach qui nous aident à "faire passer la pilule."



Si vous souhaitez lire plus sur le sujet, et sur le deuil, lisez l'article :





 
 
 

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